L’étude réalisée par le bureau d’études POUGET CONSULTANTS pour IGNES en mai 2023 révèle que plus de 2 logements sur 3 seront exposés à des vagues de chaleur à horizon 2030. C’est d’ailleurs la première fois qu’une étude quantifie l’impact des fortes chaleurs sur le parc de logement. Au-delà du sud de la France, certaines régions jusqu’ici préservées, telles que l’Ile-de-France, la Bourgogne, la Franche-Comté et le Grand Est, seront concernées. Dotées d’un parc de logements historiquement moins adapté à ces conditions extrêmes, elles sont d’autant plus vulnérables à la situation. Par ailleurs, les grandes villes vont connaître une augmentation considérable des phénomènes d’îlot de chaleur urbain, si le recours à la climatisation notamment mobile, qui aggrave le risque sanitaire en augmentant la température extérieure, ne devient pas une solution de dernier recours. Les industriels appellent donc à inscrire les technologies de sobriété d’été dans le plan gouvernemental d’adaptation au changement climatique actuellement en cours de consultation.
« Pour lutter contre la surchauffe des logements, au lieu de se précipiter vers une climatisation mobile, le 1er réflexe à adopter doit être d’abord orienté vers la recherche de diminution des apports solaires, grâce aux protections mobiles extérieures, de la bonne gestion de la ventilation et à la recherche de rafraîchissement, avec des brasseurs d’air fixés au plafond, qui consomment peu d’énergie ».
Céline Laruelle, Ingénieure Bâtiment de l’ADEME
« Tout le monde a droit de vivre dans un logement décent, y compris en période de fortes chaleurs. Il est temps d’agir pour préparer les logements à cette vulnérabilité climatique et à lutter contre les bouilloires énergétiques. Nous sommes convaincus que les technologies de sobriété d’été sont la clé pour limiter l’impact de la double facture énergétique d’hiver et d’été. C’est pourquoi, nous soutiendrons un plan d’adaptation au changement climatique pensé à +4°C »
Benoît Coquart, Président d’IGNES
Pour éviter que les logements ne deviennent de véritables bouilloires thermiques, y compris dans des territoires jusqu’ici épargnés, les industriels d’IGNES tirent le signal d’alarme et appellent le Gouvernement et les collectivités territoriales à inscrire les mesures suivantes, dans le plan d’adaptation au changement climatique actuellement en cours de consultation et porté par Christophe Béchu.
➡️ Inclure la sobriété d’été dans toutes les politiques publiques du logement (DPE, règlementations thermiques…)
➡️ Créer des aides financières pour accompagner les Français dans l’adaptation de leur logement avec des solutions de sobriété d’été (MaPrimeRénov’, MaPrimeAdapt”, CITE, Chèque Energie…)
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